Le Livre à l’épreuve du « romanesque » : Giono et le Cycle du Hussard : pour une poétique du Livre-somme
Thomas Conrad, Université Paris 3 – Sorbonne nouvelle
Préambule : pour une poétique du Livre-somme Dans La Préparation du roman, Barthes propose « une typologie du livre »i, qui compose une sorte de carte des formes possibles du « volume ». Il s’agit d’une opposition entre deux « formes fantasmées »ii, deux archétypes : Barthes reprend la distinction mallarméenne entre « Livre » et « Album », telle que celle-ci avait été exposée par Scherer dans son édition du Livre de Mallarmé : d’un côté, le Livre « architectural et prémédité » ; de l’autre, l’Album informe et rhapsodique. Au contraire, nous préférerons rechercher une poétique du Livre-Somme ; autrement dit, considérer le Livre non comme un imaginaire mais une forme réelle. Pour ce faire, il suffit de partir des Livres-Sommes réels : ceux, justement, dont la lecture nourrit le fantasme. Ceux que cite Barthes : les Mémoires d’outre-tombe, la Divine Comédie, La Comédie humaine, etc. De ce point de vue prosaïque, le Livre-Somme est accessible à une approche poétique. Barthes en donne lui-même le premier trait : « ces sommes sont massives (gros volumes, tomes nombreux » : ce sont, par statut, des accumulations »viii. C’est déjà une définition, et une définition qui déborde le fantasme du « volume », de l’objet livre (au singulier)ix : il y a ici des volumes, non plus le volume (le « format sacré », selon Mallarmé). C’est cette propriété « cumulative » du Livre que nous nous proposons d’étudier, dans le domaine du roman, à partir du « cas » de Giono. La tentative de Giono nous paraît en effet tout à fait significative. Examiner le « cycle du Hussard »xii, c’est rouvrir l’histoire des « Livres-Sommes » que Barthes ferme après Flaubert ; c’est même la poursuivre au-delà des ultimes Livres-Sommes « évidents » (Proust, Jules Romains, Martin du Gard, Thomas Mann). Le Livre de Giono : la « décalogie » Le Livre est initialement pour Giono un fantasme puissant, dont il importe de fixer les principaux aspects. Se profile ainsi une immense œuvre de tonalité épique. Giono emploie d’ailleurs ce terme à l’occasion, et parle de « la construction très ambitieuse de [sa] grande épopée ». Le sens du projet est exprimé par son titre : Romanesque. Ce titre charrie manifestement toute la connotation de grandeur attachée à l’épopée, au roman héroïque, à l’Arioste : « Mon but – peindre le Romanesque et les passions à des hommes qui n’ont plus que des passions sans romanesque »xv. En d’autres termes, le projet est de condamner l’époque contemporaine au nom des valeurs « romanesques » que sont la générosité, la noblesse, l’héroïsme. Giono écrit : « lier le Romanesque aux temps modernes. (…) choisir des personnages vivant il y a cent ans. Permettre par ce recul le sarcasme contre les temps actuels »xvi. L’épreuve du roman, ou le Livre décomposé Le Hussard semble bien être un adieu au Livre. Si l’on espère y trouver des allusions métatextuelles au grand projet du Livre, on risque d’être fort déçu. Dans ce roman d’aventure, il n’y a presque aucune mention de l’objet livre. C’est peut-être, plus encore, sur le plan métaphorique que la déroute du Livre est la plus visible. Traditionnellement, le Livre se laisse volontiers approcher par deux métaphores : le Livre est une architecture ; le Livre est un organisme. Toutes deux sont malmenées.
Le sarcasme sur la partie d’échecs vise, généralement, la prétention de l’intellect à maîtriser les événements ; il vise aussi l’image de l’échiquier ou du damier noir et blanc, qui avait servi à Giono de schéma pour composer sa décalogie. La décalogie, en fin de compte, n’était pas sérieuse : c’était un jeu. Nous verrons que le jeu fournira, plus tard, un modèle fécond pour l’œuvre ; nous n’en sommes pas encore là, et le jeu reste stérile et abstrait. À mon avis, celui qui écrit un livre raconte une histoire, un point c’est tout. Il doit être, ne disons pas Homère, c’est un peu trop gros, mais, le conteur arabe, oriental, assis au carrefour, autour duquel on fait cercle et qui raconte. Cette comparaison n’est déjà pas mal d’ailleurs et j’ai souvent dit en plaisantant à mes amis, que ce pourrait être une épreuve qu’il ne serait pas mauvais de faire subir aux gens de lettres. Ne mangeraient que ceux qui auraient récolté assez de sous dans leur chapeau pour aller se payer le litre de vin et le saucisson au bistrot du coin, mais quelle floraison de chefs-d’œuvre oraux !xxi La linéarité de l’intrigue romanesque sert ici de modèle, contre la tentation de la grande composition architecturalexxii. Contre la tentation du Livre, la linéarité et la simplicité du « romanesque » servent d’« épreuve » pour sélectionner le bon romancier. Et, de fait, dans Le Hussard, Giono choisit une écriture plus spontanée ; il souhaite, dit-il, « faire du Ponson du Terrail »xxiii, en évitant délibérément toute conception trop arrêtée. L’autre grande métaphore du livre, l’organisme, est également détruite. Le Hussard sur le toit illustre cette évolution : comme l’a bien vu Jacques Chabot, la décalogie se « décompose » en même temps qu’apparaît la grande épidémie, la maladie monstrueuse et spectaculaire qui décompose tous les corps dans le Hussard sur le toitxxiv.
C’est ainsi que le « cycle du hussard » s’écarte définitivement du modèle proprement épique du Livre, selon un mouvement de purification du genre romanesque : Giono abandonne les éléments lyriques de la décalogie, au profit d’un style plus « stendhalien » et d’un rythme narratif rapide. On assiste à la régression progressive de la décalogie en un ensemble linéaire : les projets de tétralogie, puis de trilogie, se réduiront finalement à un ensemble de deux romans, avec la parution en 1957 de la suite du Hussard, Le Bonheur fou. L’idée d’une alternance entre les personnages principaux et les époques est donc abandonnée, et les romans seront désormais centrés sur un unique protagoniste, Angelo, et sur sa confrontation avec le monde qui l’entoure. Nous ne sommes plus dans une fresque historique : d’un opus à l’autre, la temporalité n’est pas celle de l’histoire collective, mais celle de l’histoire personnelle d’Angelo, en marge des événements historiques. Cet isolement d’Angelo est la colonne vertébrale du cycle.
Romanesque, Giono l’est ici au sens de Cervantes : Angelo est manifestement un fils spirituel de Don Quichotte, chevalier solitaire perdu dans un monde déjà embourgeoisé et vulgaire. Angelo est porteur de l’idéal héroïque flamboyant de l’Arioste (« J’ai souvent rêvé d’être condamné à mort en tête à tête par un potentat dans une salle de cérémonie tapissée de chants de l’Arioste, par exemple »xxvii). Mais on ne compte pas les scènes où il se trouve désarçonné par la simplicité des événements.
Les hauts faits et les sentiments passionnés d’Angelo « tombent à plat » et sont quelque peu déplacés par rapport aux circonstances. Ce que racontent les aventures du Hussard, c’est toujours la scission entre le sujet et le monde. Comme Don Quichotte, Angelo est un héros livresque aux prises avec un monde qui se refuse au Livre. Est-ce à dire que le Livre n’existe plus ? On ne saurait trop souligner le fait que l’horizon du Livre n’a jamais quitté Giono. N’a-t-il pas souhaité que l’édition de la Pléiade regroupe ces œuvres, qui, pour lui, restaient liées les unes aux autres ? Il ne les appelle plus « Romanesque » mais « Cycle du Hussard » : sans doute prend-il acte de l’éclatement de l’architecture initialement prévue (et notamment de sa division en plusieurs opus indépendants, plutôt qu’en un seul long livre-fleuve) ; mais l’idée de connexion reste présente, et l’édition de la Pléiade matérialise ce souhait de Giono (partiellement du moins). Il faut dire que l’idée de Livre s’est entre temps largement transformée, et qu’elle ne se limite plus au modèle architectural envisagé pour « Romanesque ». Pour comprendre ce point, il est nécessaire de quitter provisoirement Angelo, pour revenir au moment de l’abandon de la décalogie, et à l’écriture de Noé. Le Livre retrouvé, ou l’architecture de la fiction En même temps que Giono abandonne la décalogie, et juste après Un Roi sans divertissement, il écrit Noé. Noé « récupère » une partie des fonctions attribuées auparavant à la grande Somme décalogique, tout en les déplaçant dans de nouvelles directions. Noé raconte la vie de l’auteur entre deux romans : après Un roi sans divertissement, l’auteur s’arrête d’écrire. Nous lisons l’histoire de cet auteur entre deux romans, à qui s’imposent des idées de romans possibles.
Comme on le voit, Giono joue à confondre les niveaux fictionnels : l’auteur, le narrateur et le monde d’Un Roi sans divertissement, se télescopent, de sorte que la tête fictive de Langlois peut éclater sur le papier réel (ou plutôt sur le papier du narrateur, fictif lui aussi quoique à un autre niveau de fiction). Les créatures fictives sont traitées sur le même plan que les personnes « réelles », le tout sous la mention paradoxale et indécidable « tout est faux », sorte d’écho inversé du « All is true » de Balzac au début du Père Goriot.
Noé « phagocyte » pour ainsi dire Un Roi sans divertissement – ou si l’on préfère, il le recueille dans son « arche ». On comprend alors comment le Livre-somme revient sur le devant de la scène.
Il n’est donc pas étonnant que dans ce nouveau Livre total, dans cette accumulation monstrueuse d’histoires, apparaisse le personnage d’Angelo, que Giono a récemment privé de sa décalogie. Tout comme il a intégré Langlois à Noé (et ainsi phagocyté Un Roi sans divertissement), le romancier raconte comment il a rencontré Angelo dans les rues de Marseille :
Il résume alors les premières aventures d’Angelo, absorbant dans Noé la matière de la décalogie. Bien sûr, le Livre total change entièrement de forme ; et, on le voit, cette nouvelle forme s’accorde aux nouvelles exigences de Giono, tout en les orientant vers de curieuses extrémités : le modèle du « conteur arabe » et de son éloquence simple prend ici la forme vertigineuse des Mille et une nuits, où toutes les histoires possibles sont enchâssées dans celle du personnage-conteur. C’est en fait l’idée du Livre lui-même qui est abritée dans l’arche de Noé, pendant que le déluge s’abat sur la décalogie. Comme on le voit, la Bible n’est pas loin. Elle est même tout près, puisque nous apprenons que le stylo de l’écrivain est toujours « à côté de la Holy Bible »xxxiv. On ne sera donc pas surpris de retrouver l’imaginaire du Livre, de l’objet-livre, qui faisait défaut dans Le Hussard. Nous lisons par exemple le récit d’un épisode de la vie de Giono en réclusion, qui réussit à mettre la main sur un livre après vingt jours d’isolement, et dont il tire une satisfaction purement matérielle :
On retrouve le plaisir du livre ; et aussi sa puissance : parmi la galerie de personnages que Giono nous fait voir, on prêtera attention au notaire qui possède « des dossiers, des minutes, des liasses de documents, d’actes, (…) de grands in-folio ouverts »xxxvi : ces livres sont les cadastres que ce personnage très balzacien a réussi à monopoliser, et les fiches qu’il tient sur le monde environnant, qui lui confèrent une puissance invisible sur toute la contrée. Difficile de ne pas y voir une image de l’auteur et de son pouvoir impérialiste sur sa création. De plus, ce notaire est « le spécialiste des échec et mat en quarante-cinq coups thématiquement parfaits dans lesquels tout est nécessaire et tout s’enchaîne »xxxvii : le damier noir et blanc de la décalogie n’est peut-être pas encore tout à fait oublié… On peut alors retrouver l’inévitable métaphore du Livre comme architecture. Elle prend ici la forme d’une hallucination panoptique, « asmodéenne »xxxviii. Les histoires de tous les habitants du village d’Un roi sans divertissement sont simultanément présentes devant le romancier, dans une vision panoramique :
Architecture, soit ; mais on est loin des images de cathédrale typiques du XIXe siècle. Ces architectures colossales et monstrueuses où un regard unique embrasse des scènes séparées évoquent des effets baroques de « confusions de perspective »xl.
Le Livre devient un jardin aux sentiers qui bifurquent – ce qui ne nous éloigne pas de Leibniz. On voit ainsi s’opérer un déplacement profond de la figure du Livre-somme, et de son auteur. Comme Balzac ou Zola, Giono s’attribue une puissance démiurgique, une vision totalisante, mais celle-ci ne se définit plus de la même manière. L’inachèvement des histoires, leurs contradictions, indiquent désormais non une impuissance, mais une puissance positive de l’auteur-démiurge, capable de faire proliférer les fictions sans limite. De même, il n’y aura pas d’architecture globale du Livre gionien : seulement une prolifération de connexions entre les romans, indiquant la puissance créatrice de leur auteur. D’un Livre à l’autre : trois états du romanesque S’il y a encore un Livre, celui-ci n’est plus une image du monde (réel), mais une prolifération de mondes (fictifs). Les différentes orientations à l’œuvre chez Giono peuvent à ce titre être jugées révélatrices de certaines tendances du roman du XXe siècle, et cela à trois égards, correspondant aux trois connotations du terme « romanesque » que nous avons pu rencontrer : Notes i. Roland Barthes, La Préparation du roman, Seuil, 2003, p. 242. Ces réflexions se situent p. 240-263, dans la section « Première épreuve : le choix, le doute ».
ii. Ibid., p. 242.
iii. Ibid., p. 256.
iv. Cf. p. 255-256, sur les « philosophies » des deux formes : « l’idée de Livre implique une philosophie moniste (…) l’idée d’Album implique une philosophie pluraliste, relativiste, sceptique, taoïste, etc. ».
v. Ibid., p. 249.
vi. Ibid. La conférence « Longtemps je me suis couché de bonne heure » (1978) proposait plutôt de voir dans la Recherche une « tierce forme » entre essai et roman, dont la composition « rhapsodique » n’excluait pas la « composition », loin de là : mais Barthes, ici, ne semble pas vouloir s’appuyer sur cette interprétation.
vii. En revanche, il semble bien que l’Album, par son caractère informe et fragmentaire, soit bel et bien réalisable. Ce qui explique le primat de l’Album sur le Livre, c’est en effet que les Livres sont des Albums qui s’ignorent, des collections d’énoncés dont l’unification reste artificielle, superficielle, provisoire (Ibid., p. 256-257).
viii. Ibid., p. 249.
ix. Ibid., p. 240.
x. Jacques Scherer, Le « Livre » de Mallarmé, Paris, Gallimard, 1978 (1ère éd. 1957), p. 35.
xi. Victor Hugo, préface de la première série de La Légende des siècles (1859), p. 565-570 dans Œuvres complètes, Poésie II, 1985, J. Seebacher et G. Rosa (dir.), Paris, Robert Laffont (coll. « Bouquins »), 1985, p. 565.
xii. On entend par là, à la suite de Giono, l’ensemble formé par Angelo, Mort d’un personnage, Le Hussard sur le toit, Le Bonheur fou, et Les Récits de la demi-brigade ; à quoi nous ajouterons des prolongements, pour des raisons que nous indiquerons ultérieurement : Un Roi sans divertissement et Noé
xiii. Prière d’insérer du Hussard sur le toit, cité par Jacques Viard, « Giono et le cycle du hussard », p. 229-243 dans Travaux de linguistique et de littérature, Faculté des Lettres de Strasbourg, IX, 1971, p. 238.
xiv. Cité par Pierre Citron, notice générale sur le Cycle du Hussard, p. 1113-1151 dans Giono, Œuvres romanesques complètes, Paris, Gallimard (Pléiade), t. IV, 1977, p. 1127. Toute la description qui suit est tirée de cette étude imposante et fondamentale de Pierre Citron.
xv. Cité par Pierre Citron, ibid., p. 1136.
xvi. Ibid.
xvii. En 1958, dans la « postface » qu’il écrit pour Angelo, le premier volume de la décalogie, resté inédit jusqu’alors. Giono a abandonné la publication d’Angelo lorsqu’il a abandonné le projet de décalogie au profit du seul Hussard sur le toit, en 1947-1948. C’est seulement dix ans plus tard qu’Angelo ressort de ses tiroirs : il faut alors expliquer au lecteur les contradictions qu’il trouvera entre Angelo et Le Hussard, qui ne racontent pas la même histoire à propos du même personnage. D’où un projet de postface et plusieurs préfaces (Postface à « Angelo », Œuvres romanesques complètes, op. cit., p. 1163-1182 ; préfaces, ibid., p. 1184-1192).
xviii. Giono, Postface à « Angelo », Œuvres romanesques complètes, op. cit., p. 1165.
xxii. Cette comparaison apparaît à l’occasion d’une critique de la méthode « américaine » qui consiste à juxtaposer plusieurs voix narratives à l’intérieur d’un même roman, par montage.
xxiii. Cité par Pierre Citron, op. cit., p. 1118.
xxiv. Sur cette dialectique du composé et de la décomposition dans la création du Hussard, cf. Jacques Chabot, « Le manuscrit et son double : Giono, Le Hussard sur le toit », Littérature, no52 (numéro spécial : « L’Inconscient dans l’avant-texte »), 1983, p. 40-79.
xxv. Jean Giono, Le Hussard sur le toit, Œuvres romanesques complètes, op. cit., p. 612-613.
xxvi. Jean-François Durand, Les métamorphoses de l’artiste. L’esthétique de Jean Giono, Aix-en-Provence, Publications de l’Université de Provence, 2000, p. 200.
xxvii. Jean Giono, Le Hussard sur le toit, op. cit., p. 599.
xxviii. Ibid., p. 421-422. Même genre de soliloque amer après son évasion de la quarantaine de Vaumeilh – pourtant une parfaite scène d’aventure : « La marche à pied et surtout le baluchon l’avaient rendu mélancolique. Il n’était pas très sûr non plus de s’être vraiment échappé de la quarantaine de Vaumeilh. Brûler un peu de poudre dans le bois d’une porte n’était pas un événement suffisant pour être sûr de la chose et de soi-même. » (p. 558). Dans Le Bonheur fou, il éprouve la même surprise devant ce monde qui lui résiste si peu : « il commanda le feu. Il n’eut pas besoin de le continuer longtemps. Les soldats épargnés par la première décharge s’enfuirent tout de suite (…) Je ne m’habituerai jamais à ces victoires rapides » (Le Bonheur fou, op. cit., p. 823).
xxix. Jean Giono, Noé, Œuvres romanesques complètes, t. III, p. 611.
xxxvi. Ibid., p. 686.
xxxvii. Ibid., p. 696.
xxxviii. Suivant le terme de Philippe Hamon (dans Expositions : littérature et architecture au XIXe siècle), repris à propos de Noé par Christophe Pradeau dans sa thèse sur L’Idée de cycle romanesque.
___________________________________________________ - Auteur : Thomas Conrad, Université Paris 3 – Sorbonne nouvelle
- Titre : Le Livre à l’épreuve du « romanesque » : Giono et le Cycle du Hussard : pour une poétique du Livre-somme - Date de publication : 20-11-2012 - Publication : Revue Silène. Centre de recherches en littérature et poétique comparées de Paris Ouest-Nanterre-La Défense - Adresse originale (URL) : http://www.revue-silene.comf/index.php?sp=comm&comm_id=123 - ISSN 2105-2816 |